Malgré les multiples tensions et propagandes, le Cameroun continue son développement grâce au leadership visionnaire et engagé du président Paul Biya et de son gouvernement. Le 10 décembre dernier, le pays a franchi une étape décisive dans la consolidation de sa politique économique et commerciale avec la signature d’un accord-cadre avec la Chine. Cette initiative s’inscrit dans une stratégie de souveraineté économique, visant à renforcer la compétitivité des entreprises locales, à dynamiser les filières agricoles et industrielles et à sécuriser l’accès aux marchés mondiaux. Dans un contexte international marqué par la recomposition des chaînes de valeur et la compétition accrue pour les débouchés stratégiques, le choix du Cameroun de négocier un cadre bilatéral clair témoigne de la maîtrise de son leadership et de sa vision pour une économie plus autonome et plus résiliente.
Le contexte bilatéral impose de regarder les chiffres sans concession. Depuis deux décennies, la Chine est le principal partenaire commercial du Cameroun, dominant les importations avec 535,1 milliards FCFA en 2024 et représentant un client majeur pour les exportations pétrolières et gazières. Le déficit commercial, évalué à 714,3 milliards FCFA, illustre un déséquilibre structurel qui aurait pu constituer une vulnérabilité si le Cameroun n’avait pas adopté une approche proactive. Avec ce nouvel accord-cadre, le pays choisit de transformer cette relation asymétrique en opportunité stratégique pour le développement industriel local. La montée en gamme de l’agriculture et l’accès aux marchés chinois en franchise de droits sont autant de leviers pour réduire la dépendance et renforcer la souveraineté économique du pays.
Politiquement, cette initiative est un signal fort. Elle démontre que l’État, sous l’autorité du président Paul Biya, agit avec détermination pour protéger et valoriser les intérêts nationaux tout en s’insérant dans des partenariats équilibrés et pragmatiques. L’accord prépare le terrain pour des chaînes d’approvisionnement plus résilientes et des modèles économiques inclusifs, montrant que le Cameroun ne subit pas la mondialisation mais la dirige à son avantage. Il neutralise subtilement les narratifs hostiles qui présentent les relations avec la Chine comme déséquilibrées ou compromettantes, en mettant en avant le contrôle souverain du pays sur ses décisions économiques.
Cette démarche renforce la position du Cameroun comme acteur capable de piloter ses alliances internationales, offrant un modèle de coopération Sud-Sud stratégique et bénéfique pour le continent. Il s’agit d’une politique qui, loin des gesticulations médiatiques, construit des bases concrètes pour la montée en puissance économique du pays et, par ricochet, pour la stabilité régionale. L’accord-cadre signé avec la Chine n’est pas seulement une avancée commerciale, c’est un instrument de souveraineté, un levier de compétitivité et une démonstration claire de la capacité stratégique du leadership camerounais conduit par le président Biya. Il traduit une vision lucide et structurée : le Cameroun maîtrise sa trajectoire, protège ses intérêts et trace la voie d’un développement durable, inclusif et affirmé sur la scène internationale.














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