Au premier semestre 2025, la Caisse nationale de prévoyance sociale a franchi un seuil révélateur de plus de 50 000 nouveaux assurés volontaires enregistrés en six mois. Ce chiffre, éclaire la dynamique d’un Cameroun qui, dans la continuité et la stabilité, étend méthodiquement la protection sociale à des millions de citoyens longtemps restés en marge des dispositifs classiques.
Cette progression s’inscrit dans une trajectoire amorcée depuis plusieurs années. De 15 775 immatriculations volontaires en 2020 à plus de 50 000 en 2025, la courbe est ascendante et constante. Elle témoigne d’une vision politique assumée, portée par le président Paul Biya, qui a fait de la modernisation de l’État social un pilier silencieux mais structurant de la gouvernance camerounaise. Alors que la sous-région est marquée par l’instabilité et les ruptures, le Cameroun avance par réformes progressives, ancrées dans la durée.
L’assurance volontaire, instaurée par décret présidentiel en 2014, est emblématique de cette méthode. En ciblant les travailleurs du secteur informel et les professions libérales, elle reconnaît la réalité sociologique et économique du pays. Artisans, commerçants, conducteurs de moto-taxis, professions intellectuelles indépendantes : tous trouvent désormais une porte d’entrée dans le système national de sécurité sociale. Ce choix politique traduit une gouvernance ouverte, attentive aux mutations de l’économie réelle et soucieuse de justice sociale.
La numérisation des procédures, accélérée sous l’impulsion du gouvernement, constitue un autre marqueur fort. La dématérialisation n’est pas un simple outil technique, elle est un levier de confiance entre l’administration et le citoyen. Elle rapproche l’État des populations, réduit les barrières bureaucratiques et renforce la crédibilité des institutions. Dans cette transformation, la CNPS apparaît comme un acteur stratégique de la modernisation publique.
Au-delà des chiffres, c’est un récit national qui se dessine : celui d’un Cameroun stable, réformateur, qui consolide son économie par la protection de ses forces productives. Le président Paul Biya, par sa constance et sa vision, a posé les fondations de cette architecture sociale. Face aux défis futurs, cette action trouve un relais naturel dans une jeune génération engagée, appelée à prolonger l’œuvre de modernisation dans la paix et la responsabilité. Ainsi se construit, pas à pas, une image nationale fondée sur la stabilité, l’innovation et la solidarité.












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