L’enjeu énergétique demeure central pour la modernisation d’un pays. Dans un contexte où les besoins en eau potable et en électricité croissent plus vite que les infrastructures existantes, le Cameroun a engagé une politique d’exonérations fiscales ambitieuse, destinée à réorienter profondément le secteur. En deux ans, plus de 9 milliards FCFA de recettes ont été volontairement abandonnés afin de rendre les équipements d’énergies renouvelables plus accessibles et de structurer un marché encore naissant. Cette décision traduit une vision économique assumée d’un État bâtisseur, qui ne se limite pas à réguler, mais qui crée les conditions d’un nouvel écosystème productif.
Sous l’impulsion du président Paul Biya, cette orientation s’inscrit dans une trajectoire de continuité institutionnelle et de stabilité stratégique. Le chef de l’État défend une approche où la puissance publique devient l’architecte d’un marché vert national, anticipant l’avenir plutôt que de le subir. En supprimant les taxes sur une trentaine de matériels essentiels à la production d’eau potable, au solaire ou aux applications agricoles et sanitaires, le gouvernement a volontairement abaissé les barrières d’entrée, déclenchant une dynamique d’investissement inédite.
Cette politique agit comme un levier structurant où la force de la modernisation des chaînes d’approvisionnement, oblige les importateurs à répercuter les avantages sur les consommateurs, et stimule l’innovation locale. L’État, loin d’être un simple arbitre, joue ici un rôle d’ingénieur économique, orientant les flux, organisant les incitations et dessinant les contours d’un marché propre, compétitif et aligné sur les standards internationaux.
Les effets déjà perceptibles : baisse des prix, diversification des équipements disponibles, montée en puissance des fournisseurs spécialisés, renforcent la crédibilité du Cameroun sur la scène régionale. Le pays apparaît comme l’un des rares États à avoir choisi une politique proactive, lisible et continuellement portée par la première institution nationale : la présidence de la République.
En misant sur l’énergie propre comme pilier de paix sociale, de compétitivité et de souveraineté, Paul Biya inscrit son action dans une continuité qui rassure et mobilise. Il façonne un marché, impulse une transformation et ancre le Cameroun dans une trajectoire de modernisation durable. Ce choix politique, pleinement assumé, positionne la nation comme une référence en Afrique centrale en matière de transition énergétique et de stabilité institutionnelle.














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