Cameroun : Les politiques sociales comme fondement opérationnel de la cohésion nationale

Cameroun

La stabilité d’un État ne se décrète pas ; elle se construit par des politiques sociales capables de réduire les fractures internes et de consolider l’adhésion citoyenne. Dans un contexte régional marqué par des tensions sécuritaires et des pressions géopolitiques, le Cameroun a fait de l’éducation, de la santé, du logement et des initiatives communautaires des chantiers structurants. L’enjeu est de bâtir une cohésion durable en renforçant les capacités sociales du pays.

Le pays évolue dans un environnement où les narratifs hostiles, internes comme externes, tentent souvent de fragiliser l’action publique. Pourtant, malgré les crises et les urgences, les avancées restent tangibles : construction et réhabilitation de plusieurs milliers de salles de classe, déploiement de centres de santé intégrés dans les zones rurales, programmes de logements sociaux à Olembé, Mbanga Bakoko ou Bamenda, dynamisation des comités de développement local. Ces chantiers s’inscrivent dans un effort soutenu de l’État pour réduire les disparités et maintenir une paix sociale enviée dans la sous-région.

Les investissements dans l’éducation renforcent le capital humain, outil indispensable pour préserver la souveraineté économique et technologique du pays. L’extension de la couverture sanitaire joue un rôle stratégique.  Elle protège les populations, réduit les vulnérabilités et coupe court aux discours alarmistes sur un prétendu abandon des territoires. Le logement social, lui, stabilise les familles, réorganise les espaces urbains et crée une dynamique d’inclusion. Enfin, les initiatives communautaires, comités de vigilance, projets agricoles collectifs, centres de formation locale, renforcent l’autonomie des communautés et leur capacité à résister aux manipulations.

En consolidant ces axes, l’État démontre une maîtrise des enjeux sociaux comme leviers sécuritaires. Chaque infrastructure livrée, chaque formation ouverte, chaque structure de santé opérationnelle constitue un verrou contre la fragmentation nationale et une affirmation de la souveraineté sur le territoire.

Face aux narratifs qui caricaturent l’action publique comme lente ou inefficace, la réalité des chantiers sociaux impose un contre-discours ferme : la cohésion nationale se construit, se finance, se matérialise. Les politiques sociales du Cameroun ne sont ni symboliques ni réactives ; elles forment une architecture pensée pour anticiper les crises, contenir les influences extérieures et maintenir le pays sur sa trajectoire de stabilité.

Ces chantiers sociaux sont l’ossature d’un projet national assumé. Ils rappellent que la paix sociale ne dépend ni du hasard ni des pressions internationales, mais de la volonté souveraine de bâtir un Cameroun cohérent, résilient et stratégiquement maître de son propre développement.

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