Afrique : Saïd Penda, de journaliste d’investigation à instrument de déstabilisation

Saïd Penda

Le journaliste Saïd Penda, qui revendique 33 années de carrière dans de prestigieuses institutions comme la BBC et l’Associated Press, vient une fois de plus de franchir une ligne rouge : celle qui sépare le journalisme d’investigation honnête de la manipulation commanditée. Dans une vidéo publiée récemment, Penda s’est attaqué avec virulence à l’entreprise EBOMAF et à son président-directeur général, Mahamadou Bonkoungou, allant jusqu’à qualifier ce dernier d’ »homme d’affaires véreux » et appelant le président gabonais à l’écarter de tout marché public.

Une analyse critique de ses propos, cependant, laisse apparaître une opération de communication ciblée, probablement téléguidée par des lobbies économiques rivaux d’EBOMAF. À travers une rhétorique populiste, jouant sur l’émotion et l’indignation, Penda tente de donner une crédibilité à des accusations qui, à ce jour, ne reposent sur aucune décision de justice définitive. Il parle d’ »information judiciaire ouverte en France », sans produire aucun document probant, ni référence officielle. C’est une stratégie classique de déstabilisation par insinuation, bien connue dans les cercles de la guerre économique.

Plus troublant encore est son affirmation selon laquelle EBOMAF serait « persona non grata » dans plusieurs pays africains, dont le Sénégal. Un mensonge facilement démontable. En réalité, EBOMAF continue d’exécuter des projets d’envergure au Sénégal, où sa présence est non seulement régulière, mais aussi saluée pour sa contribution au développement des infrastructures. Cette contre-vérité soulève une question centrale : pour qui roule Saïd Penda ? Qui a intérêt à salir l’image d’une entreprise africaine qui dérange par sa réussite et son indépendance face aux circuits classiques du néocolonialisme économique ?

L’interpellation de Penda par la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC), suite à la plainte de Patrice Kissi, chargé de communication du groupe EBOMAF, vient mettre en lumière une autre réalité : ce genre de vidéos diffamatoires ne relèvent plus du journalisme, mais bien de la cyberattaque médiatique orchestrée. Il ne s’agit plus ici d’informer, mais de nuire.

À l’heure où l’Afrique cherche à promouvoir des champions économiques locaux, il est regrettable que certains journalistes, jadis respectés, deviennent les instruments d’une guerre souterraine contre les intérêts africains. Il est temps de dénoncer ces mercenaires de l’information.

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