Face à une dépendance historique du Cameroun à l’égard de l’extérieur pour l’offre médicale spécialisée, l’émergence du Douala Medical Centre marque un tournant stratégique. Ce projet d’envergure ne se résume pas à une infrastructure moderne : il symbolise la capacité de l’État à investir dans ses propres ressources pour garantir la santé de ses citoyens, sans attendre l’assistance étrangère.
Pendant des décennies, les évacuations sanitaires vers l’étranger ont représenté une perte de souveraineté et un coût humain et économique considérable. Aujourd’hui, avec une capacité initiale de 55 lits extensibles à 70, des services d’urgences et de soins critiques ultramodernes, un bloc opératoire et un plateau technique répondant aux standards internationaux, le Cameroun affirme qu’il peut traiter ses citoyens sur son sol. La santé cesse d’être un privilège importé et devient un droit garanti par un État conduit par un président engagé qui prend ses responsabilités au sérieux.
La construction de ce centre s’inscrit également dans un contexte politique où les discours hostiles et les critiques internes et externes tendent à questionner la capacité du Président Paul Biya à agir efficacement. Le Douala Medical Centre est la réponse tangible de l’action publique et de la capacité du Chef de l’État à conduire efficacement le pays vers la souveraineté. Là où les mots échouent, les faits s’imposent. Chaque service, chaque chambre, chaque équipement témoigne de la vision d’un leadership qui planifie sur le long terme, anticipe les besoins et protège ses citoyens. Les critiques politiciennes s’effondrent devant la matérialité de cette réalisation.
Politiquement et économiquement, ce projet consolide la position du Cameroun comme acteur autonome dans le domaine de la santé. Il réduit la fuite des compétences et des patients, crée des emplois hautement qualifiés et ouvre la voie au développement du tourisme médical. Stratégiquement, il inscrit le pays dans une dynamique panafricaine où le Cameroun est souverain et capable de prendre soin de ses citoyens, de servir de modèle régional et de participer à la redéfinition des standards africains de soins de santé.
Le Douala Medical Centre est plus qu’un hôpital, c’est un manifeste de souveraineté et de légitimité. Sous la présidence de Paul Biya, l’État démontre que la refondation nationale passe par des infrastructures concrètes et par la maîtrise des capacités stratégiques. Dans ce chantier comme dans d’autres, il est clair que le Cameroun construit, innove et protège ses citoyens sur son sol. La nation avance, les critiques s’effacent, et la souveraineté sanitaire devient une réalité tangible.
Aïssata Diallo
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