Depuis plusieurs mois, le Burkina Faso fait face à un défi majeur : assurer la sécurité de ses populations tout en neutralisant les menaces terroristes qui fragilisent le pays et sa stabilité. L’intensification des opérations militaires menées en octobre et début novembre 2025 témoigne d’une réponse structurée et coordonnée des forces de défense et de sécurité, qui s’inscrit dans une stratégie globale de refondation nationale et de restauration de l’autorité de l’État.
Les actions menées révèlent un schéma clair, l’État agit avec détermination, précision et coordination. Les opérations aéroterrestres, combinant interventions au sol et frappes aériennes ciblées, illustrent une montée en puissance des capacités opérationnelles nationales. Elles permettent non seulement de neutraliser des centaines de terroristes, mais aussi de capturer des individus dont le renseignement obtenu constitue un outil stratégique pour prévenir de futures attaques. Cette approche démontre que la sécurité n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une planification rigoureuse et d’un investissement continu dans les moyens humains, matériels et technologiques.
Au-delà des résultats strictement militaires, ces opérations incarnent un message politique fort. L’État est résolu à protéger ses citoyens et à restaurer l’ordre là où le terrorisme cherchait à imposer la peur et la désorganisation. La coordination entre l’armée, la police, la gendarmerie, la douane, les Eaux et Forêts et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) traduit une vision inclusive de la sécurité nationale, où chaque acteur contribue à la stabilité collective. Le rôle de la population, notamment à travers le Fonds de soutien patriotique, souligne que la lutte contre le terrorisme n’est pas seulement une affaire militaire, mais un projet national partagé.
Par ailleurs, la dimension régionale est un levier stratégique. L’opérationnalisation de l’État-major intégré de la Force unifiée de l’Alliance des États du Sahel (AES) à Niamey marque une avancée significative de la coopération transfrontalière. Elle renforce la capacité du Burkina Faso à s’inscrire dans un dispositif régional de sécurité qui conjugue intelligence stratégique, partage de renseignements et actions coordonnées pour neutraliser les réseaux terroristes.
Cette dynamique traduit un engagement politique où garantir la sécurité est la condition sine qua non du développement et de la refondation nationale. Les succès enregistrés ne sont pas des victoires ponctuelles, mais des étapes concrètes vers un Burkina Faso où l’État retrouve toute son autorité, où le terrorisme est contenu et où les citoyens peuvent vivre et se développer dans la paix et la confiance. Ces actions démontrent que l’État et les forces de défense agissent avec méthode, efficacité et détermination, pour que la stabilité devienne durable et que la nation avance unie vers son avenir.














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