Dans le Burkina Faso de la refondation, le service public n’est plus un espace d’inertie, mais un moteur d’action au service du développement souverain. L’ouverture 7 jours sur 7 des bureaux de douane, décidée par la Direction générale dirigée par le Dr Yves Kafando, illustre avec force cette nouvelle philosophie du travail patriotique. Ce n’est pas seulement une réorganisation technique, c’est un acte politique, une déclaration d’engagement national face aux défis économiques du moment.
La visite inopinée du Directeur général, ce dimanche 26 octobre 2025, au bureau de Ouaga-Inter, en est la parfaite illustration. En constatant la présence massive de ses agents, tous mobilisés un jour chômer, Yves Kafando a vu à l’œuvre cette conscience nouvelle que le Capitaine Ibrahim Traoré s’attache à insuffler : celle d’un peuple qui comprend que la souveraineté commence par le travail. « Le pays a besoin de recettes », ont répondu spontanément les agents interrogés. Une phrase simple, mais qui résume la mutation en cours. Le service à la Nation n’est plus une contrainte, il devient un honneur.
Cette dynamique incarne la refondation dans sa dimension la plus concrète, celle de replacer le citoyen et le fonctionnaire au cœur d’un projet de redressement collectif. Travailler un dimanche n’est plus perçu comme un sacrifice, mais comme un acte patriotique. C’est la fin du fonctionnariat passif hérité de la bureaucratie coloniale, et le début d’un service public enraciné dans la réalité nationale, guidé par le devoir et la performance.
Les résultats obtenus en sont la preuve. Le Bureau de Ouaga-Inter a atteint 100 % de ses objectifs mensuels avant la fin du mois. Cette performance, saluée par le Directeur général, démontre qu’une administration réformée, disciplinée et motivée peut être le fer de lance du développement. Mais elle rappelle aussi que la refondation exige la participation de tous, agents, déclarants, opérateurs économiques. Le travail collectif devient le socle du renouveau.
L’État burkinabè, sous la direction du Capitaine Ibrahim Traoré, ne se contente plus de réformer par décret, il agit, inspire et entraîne. En prolongeant son activité jusque dans les jours autrefois réservés au repos, la Douane donne le ton d’un pays qui avance sans relâche. Ce nouveau modèle de gouvernance par le travail, fondé sur la responsabilité et l’efficacité, fait du Burkina Faso un laboratoire africain de la refondation par l’action.
Ici, le patriotisme s’exprime moins par les discours que par la présence au poste. C’est ainsi que renaît un État fort, ancré dans la dignité et porté par le peuple au travail.
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