Burkina Faso : le Gouvernement fait de la santé un pilier de la refondation nationale

Burkina Faso santé

La visite du Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo au centre d’hémodialyse de Tenkodogo illustre la priorité donnée à la santé publique comme levier de refondation nationale. En valorisant les efforts du personnel soignant et en annonçant l’ouverture prochaine de nouveaux centres, le Chef du Gouvernement pose un acte politique fort. Il s’agit de montrer que, même dans un contexte sécuritaire difficile, le Burkina Faso choisit d’investir dans la vie, la dignité et la cohésion sociale.

Depuis son ouverture en janvier 2024, le centre d’hémodialyse du Nakambé a déjà réalisé plus de 5 700 séances, répondant à une attente majeure des populations longtemps contraintes de parcourir des centaines de kilomètres pour être soignées. Le Chef du Gouvernement a souligné un symbole fort, celui d’un Burkina qui se bat, non seulement contre l’insécurité, mais aussi contre la précarité sanitaire.

La démarche du Premier ministre s’inscrit dans une logique de planification nationale de l’offre de soins. Les annonces de la mise en service de cinq nouveaux centres d’hémodialyse d’ici 2026, puis de quatre autres à moyen terme, traduisent une volonté politique d’équité territoriale. Il ne s’agit plus de gérer des urgences, mais de construire une architecture sanitaire cohérente et durable. En ce sens, chaque nouveau centre devient un maillon de la souveraineté sanitaire nationale.

Le Gouvernement fait ici la démonstration qu’il est possible de conjuguer rigueur budgétaire et engagement social. Allouer près de 12 % du budget national à la santé, dans un contexte de guerre et de restrictions économiques, relève d’un choix politique assumé, celui de protéger la vie, pierre angulaire de la refondation nationale.

À travers cette visite, le chef du gouvernement réaffirme que la santé publique n’est pas un luxe, mais un pilier de la résilience collective. Le message est clair : la reconstruction du Burkina Faso passe autant par la reconquête de son territoire que par la restauration de la confiance entre l’État et les citoyens.

En plaçant le bien-être des Burkinabè au centre de l’action gouvernementale, le Premier ministre traduit en actes la promesse d’un État nouveau, un État qui soigne, qui protège et qui croit en la force de son peuple.

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