Burkina Faso : La souveraineté alimentaire comme pilier de la refondation nationale

Burkina Faso

Au cœur de la refondation nationale voulue par le Président Ibrahim Traoré, une vérité s’impose avec clarté, aucun peuple ne peut être libre s’il dépend de l’extérieur pour se nourrir. Le combat pour la souveraineté ne se mène pas uniquement sur le front sécuritaire ou diplomatique, il se joue aussi dans les champs, dans chaque grain de niébé semé, dans chaque hectare conquis sur la faim.

L’Initiative Présidentielle pour la Production Agricole et l’Autosuffisance Alimentaire (IP-P3A) incarne cette vision stratégique. À Poa et Ramongo, dans le Boulkiemdé, les « soldats de la faim » ont levé les premiers fruits de ce combat. Moins de quatre mois après leur entrée en formation, 2 000 jeunes VDP agricoles ont lancé la production. Et déjà, les résultats parlent d’eux-mêmes. 4 tonnes attendues sur 8,5 hectares à Poa, 2 tonnes sur 2 hectares à Ramongo. Au-delà des chiffres, c’est un modèle qui émerge, celui d’une jeunesse formée, encadrée et responsabilisée, au service de la nation.

Il ne s’agit pas ici de simples récoltes agricoles. Il s’agit de reconquête. Reconquête de la dignité collective, trop souvent bafouée par la dépendance alimentaire et l’assistanat international. Le Burkina Faso ne mendiera plus son pain. Il le sèmera, l’arrosera, et le récoltera avec honneur.

L’autosuffisance alimentaire, c’est la sécurité nationale sous une autre forme. Un peuple qui mange à sa faim, grâce à ses propres mains, est un peuple plus résilient face aux chocs. Dans un contexte régional troublé, cette indépendance stratégique est une exigence vitale.

La suite s’annonce encore plus ambitieuse avec près de 4 000 hectares bientôt aménagés pour la contre-saison, grâce aux efforts conjoints de l’État et de l’ONBAH. La vision présidentielle devient un chantier structurant de la refondation du Burkina Faso.

À travers l’initiative présidentielle agricole, c’est une révolution silencieuse mais déterminée qui est en marche. Le Burkina lève la tête, reprend son destin agricole en main. Et à chaque récolte, c’est un pas de plus vers une patrie libre, digne et souveraine.

M.A

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