Burkina Faso : Le pari audacieux d’une économie décoloniale et responsable

Burkina Faso

Dans un monde où l’image d’un pays peut être façonnée, déformée ou instrumentalisée par les puissances dominantes, le Burkina Faso choisit de parler par les actes. Le 10 octobre 2025, à Ouagadougou, la tenue du premier Forum international « Investir au Burkina » a marqué un jalon décisif dans la réaffirmation de la souveraineté économique nationale. Loin des clichés sécuritaires agités par les impérialismes pour dissuader, c’est un Burkina debout, lucide et résolument tourné vers l’avenir, qui s’est offert aux regards du monde.

Sous l’impulsion du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, cette rencontre a rassemblé plus de 1200 participants, dont 400 venus de 48 pays différents, un camouflet cinglant pour les prophètes du chaos. Ce forum n’a pas été une opération de communication creuse, mais un acte politique fort, un appel à investir dans un pays qui a fait le choix de se réinventer selon ses propres règles, dans le respect de sa dignité, de ses lois et de sa vision panafricaine.

C’est un acte politique fort, une déclaration d’indépendance vis-à-vis des injonctions extérieures qui prétendent dicter nos chemins de développement. Le message du Président est clair, ferme et porteur d’avenir ; le Burkina Faso est souverain, stable, et prêt à accueillir des investissements éthiques, dans un cadre transparent, débarrassé de la corruption.

Dans un continent trop souvent soumis à des logiques d’assistanat, le Burkina prend une voie audacieuse. En affirmant que nul n’a besoin d’user de corruption pour investir, le chef de l’État établit une nouvelle éthique de gouvernance. Il ne s’agit pas de vendre nos ressources, mais de construire des partenariats gagnant-gagnant, respectueux du peuple burkinabè, de ses terres, et de sa dignité. Ce forum constitue ainsi un levier stratégique de la révolution de la probité, fondement essentiel d’un État fort et crédible.

L’impact de cet événement dépasse largement le cadre des annonces. Il installe une dynamique de confiance, celle des investisseurs dans la solidité du cadre juridique burkinabè, des citoyens dans la sincérité de leurs dirigeants, et du pays en lui-même, malgré les vents contraires.

Dans ce contexte, la participation massive d’acteurs internationaux dément les discours alarmistes de ceux qui espéraient l’isolement du Burkina. Bien au contraire, la vision panafricaine portée par le Capitaine Traoré inspire et attire. Le Burkina Faso se réinvente, non pas en quémandant, mais en proposant une voie alternative, décoloniale, qui fait de l’investissement un outil de libération économique et non de domination.

M.A

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