Dans un monde où les systèmes de santé définissent la résilience d’un État, le Togo pose un acte politique fort en se dotant de la Stratégie nationale de maintenance des équipements et infrastructures sanitaires 2026-2030. Cet engagement dépasse le simple champ technique. Il s’agit d’un véritable levier de souveraineté, d’un pas stratégique vers l’autonomie sanitaire nationale.
Depuis plusieurs années, le pays a multiplié les investissements structurants dans le secteur de la santé, construction de centres modernes, acquisition d’équipements de pointe, recrutement de personnel qualifié. Mais sans une politique rigoureuse de maintenance, ces avancées risquaient l’obsolescence. Le gouvernement l’a compris : il ne suffit pas d’avoir, il faut préserver, maintenir, renouveler.
La stratégie en cours d’élaboration est bien plus qu’un document administratif. C’est une feuille de route opérationnelle, intégrée dans la vision globale du gouvernement, portée par une volonté politique affirmée de faire de la santé un pilier du développement national. Elle prévoit une structuration complète avec la formation des techniciens spécialisés, la création d’outils de gestion, la mise en place d’indicateurs de performance, et la coordination multisectorielle. Cette synergie, entre public, privé, société civile et partenaires techniques, est un signal fort que l’État togolais veut bâtir un système solide, résilient, autonome.
En plaçant la maintenance au cœur de la performance sanitaire, le Togo inscrit son action dans la durée. C’est un choix courageux et stratégique, à rebours des politiques court-termistes. C’est aussi une réponse souveraine à la dépendance extérieure, un socle de sécurité pour les patients et le personnel médical.
La santé n’est plus une charge, elle devient un investissement stratégique, un vecteur d’indépendance et de dignité nationale. Avec cette stratégie, le Togo affirme la vision claire d’assurer la pérennité de ses acquis, renforcer son système de santé, et garantir un avenir stable à ses populations.
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