Afrique : Harouna Douamba accusé sans preuve, il brise le silence face aux sanctions de l’UE

Harouna Douamba

Dans un climat mondial marqué par des repositionnements géopolitiques, l’Afrique voit émerger des voix nouvelles, déterminées, souveraines. Celle de Harouna Douamba, homme d’affaires ivoiro-burkinabè et militant panafricain. Accusé par l’Union européenne de collusion avec la Russie dans des activités de « déstabilisation », Harouna Douamba est intervenu sur New World TV, une chaîne de média togolaise, pour briser le silence et riposter avec clarté.

Pour lui, ces sanctions sont dénuées de fondement, construites sur des affirmations infondées. Aucun fait établi, aucune enquête sérieuse, seulement une compilation d’éléments venus de médias français bien connus pour relayer une ligne idéologique favorable à la politique hexagonale sur le continent africain.

Harouna Douamba incarne une nouvelle élite africaine qui s’organise, qui pense et agit pour un continent libéré des influences étrangères. L’ancien patron du GPCI (Groupe Panafricain pour l’Investissement) le dit clairement : son tort est d’avoir soutenu des États africains dans leur choix de rompre avec des tutelles anciennes. Un engagement médiatique et économique qui semble avoir dérangé certains intérêts bien établis.

En saisissant le Tribunal de l’UE, Harouna Douamba entend non seulement laver son honneur, mais ouvrir une brèche juridique pour d’autres panafricanistes victimes de diabolisation. À travers lui, c’est l’Afrique qui interpelle les institutions occidentales : critiquer l’héritage colonial ne fait pas de nous des agents d’influence étrangers.

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