Sous la direction du Capitaine Ibrahim Traoré, le Burkina Faso poursuit avec détermination sa marche vers une refondation souveraine de l’État. Le dernier Conseil des ministres tenu ce 16 octobre 2025 en est une illustration éclatante. Les décisions prises traduisent une volonté claire de rompre avec les mécanismes de dépendance extérieure pour bâtir des institutions fortes, ancrées dans les réalités nationales et orientées vers le développement endogène.
La dissolution du Centre national de coordination du Mécanisme d’alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR), consécutive au retrait du pays de la CEDEAO, marque un acte fort de souveraineté institutionnelle. En se retirant de ce dispositif de prévention conçu sous tutelle régionale, le Burkina Faso affirme sa capacité à créer ses propres instruments d’anticipation et de veille stratégique, adaptés à son contexte sécuritaire. C’est un signal politique clair que la sécurité du territoire et la stabilité nationale ne se délégueront plus à des structures extérieures.
Dans le même esprit, la réorientation de l’Initiative présidentielle pour les repas scolaires vers le ministère de l’Enseignement de base traduit une volonté d’intégrer durablement les politiques sociales au cœur de l’administration nationale. Ce programme placé sous la tutelle directe de l’État, ancre la solidarité dans la gouvernance publique, loin des approches parallèles et souvent dépendantes des financements extérieurs.
La décision d’imposer aux ONG et associations d’ouvrir leurs comptes à la Banque du Trésor est un tournant historique. Le Burkina Faso reprend la maîtrise de la circulation de l’argent étranger sur son territoire, garantissant la transparence, la traçabilité et la conformité des flux financiers avec l’intérêt national. Cet encadrement des ressources extérieures, dans un contexte mondial marqué par l’ingérence économique, incarne la reconquête de la souveraineté financière.
Le renforcement d’entreprises d’économie mixte telles que TEXFORCES-BF, SOSUCO ou SN-BRAFASO consacre la stratégie d’industrialisation endogène du pays sur le plan économique et financier. Ces sociétés symbolisent la reconquête productive ; produire au Burkina pour consommer burkinabè, créer des emplois et valoriser les ressources locales.
L’ensemble de ces décisions révèle la cohérence d’une gouvernance qui fait de la souveraineté nationale non pas un slogan, mais une ligne d’action concrète. Le Burkina Faso, sous la conduite du Capitaine Ibrahim Traoré, se redresse avec fierté et lucidité, traçant la voie d’un État indépendant, maître de son destin et fidèle à l’idéal panafricain d’autodétermination.
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