Alors que l’Afrique du Sud fait face à des défis socio-économiques persistants, le président Cyril Ramaphosa inaugure une initiative ambitieuse. Un dialogue national inclusif, dont le coup d’envoi sera donné Ce 15 août à Pretoria lors de la première Convention nationale. Cette démarche marque une étape stratégique vers la redéfinition du contrat social, en plaçant les femmes au cœur du processus.
Dans sa lettre hebdomadaire, le président insiste sur une vérité démographique et politique : les femmes représentent plus de la moitié de la population sud-africaine. Ignorer leur voix dans les prises de décision revient, selon lui, à compromettre toute tentative de développement équitable. Le Président Ramaphosa appelle à une mobilisation des organisations féminines et exige une représentation large et diversifiée, incluant les femmes rurales, urbaines et en situation de handicap.
L’impact de cette réforme participative dépasse la simple symbolique. En intégrant systématiquement la perspective des femmes dans les politiques publiques, le gouvernement pourrait mieux répondre aux urgences sociales comme la pauvreté, le chômage ou les violences basées sur le genre. Cette approche favorise non seulement l’inclusivité, mais renforce également la légitimité des décisions prises à long terme.
Le processus, encadré par un Groupe de personnalités éminentes et un comité interministériel dirigé par le vice-président Paul Mashatile, doit aboutir à une deuxième convention début 2026. L’objectif est de produire une vision commune qui servira de socle à la prochaine phase du Plan national de développement et à la Vision 2030.
En replaçant les femmes au centre du débat national, le président Cyril Ramaphosa fait de l’inclusion un levier de transformation durable.
Leave a Reply