Le Royaume du Maroc a été élu au Conseil du Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels (ICCROM), lors de la 34ᵉ Assemblée générale de cette organisation intergouvernementale relevant de l’UNESCO, tenue à Rome du 10 au 12 décembre.
Le Maroc siègera au Conseil de l’ICCROM pour un mandat de quatre ans, à l’issue d’un vote intervenu lors de la 34ᵉ Assemblée générale de l’organisation, ont indiqué des sources diplomatiques. Cette instance stratégique est chargée d’orienter les politiques et programmes internationaux en matière de sauvegarde, de conservation et de restauration du patrimoine culturel mondial, dans ses dimensions matérielles, immobilières et mobilières.
Le Royaume sera représenté au sein de ce conseil par Rabiaa Harrak, architecte en chef au Département du patrimoine historique relevant du ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication. Cette désignation reflète, selon les mêmes sources, la reconnaissance internationale de l’expertise marocaine dans le domaine de la conservation du patrimoine et de la restauration des sites historiques, ainsi que la crédibilité des cadres nationaux mobilisés dans ce secteur.
L’élection du Maroc consacre également le positionnement croissant du Royaume au sein des instances internationales dédiées à la culture et au patrimoine. Elle intervient dans un contexte marqué par une attention accrue aux enjeux de protection du patrimoine face aux risques climatiques, aux conflits et aux pressions urbaines, et par l’intégration de la culture comme levier du développement durable.
La délégation marocaine ayant pris part aux travaux de cette 34ᵉ session de l’ICCROM était conduite par l’ambassadeur Youssef Balla, représentant permanent du Royaume auprès des agences des Nations Unies à Rome. Les discussions ont porté, sur le thème « Patrimoine culturel et développement durable », sur des propositions d’amendements des textes fondamentaux de l’organisation, des questions financières, la mise en œuvre des programmes en cours, ainsi que sur des réformes visant à renforcer l’efficacité, la transparence et la bonne gouvernance de l’ICCROM.
Basé à Rome, le Centre international d’études pour la conservation et la restauration des biens culturels accompagne les États membres à travers des programmes de formation spécialisée, d’assistance technique, de recherche appliquée et de renforcement des capacités. Son action vise à soutenir les politiques nationales et internationales de préservation du patrimoine, en lien étroit avec l’UNESCO et d’autres organisations partenaires.
Membre de l’ICCROM depuis 1958, le Maroc participe activement à ses initiatives et programmes, contribuant à l’élaboration de normes internationales en matière de conservation et de restauration. Cet engagement constant traduit la priorité accordée par le Royaume à la protection des sites historiques, des médinas et des monuments, ainsi qu’à la valorisation de son patrimoine culturel comme composante essentielle de son identité et de son développement.















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