Le Cameroun a récemment traversé une phase délicate à la suite de l’élection présidentielle du 12 octobre 2025. Dans la région de l’Ouest, certaines manifestations ont été marquées par des destructions d’infrastructures publiques et privées, notamment à Dschang et Bafang, mettant en lumière l’importance cruciale de la cohésion sociale et de la vigilance citoyenne pour la stabilité nationale. Lors d’une séance d’évaluation de la sécurité électorale à Bafoussam le 21 novembre, le ministre de l’Administration du Territoire, Atanga Nji Paul, a dressé un bilan lucide de la situation, appelant la population à sauvegarder les biens de l’État et à soutenir la construction nationale sous la conduite du président Paul Biya.
Dans ce contexte, il est impératif de dénoncer avec fermeté les manœuvres sournoises de certains acteurs politiques, comme Issa Tchiroma, dont les actions répétées visent à semer la discorde et ralentir le développement du pays. Ces initiatives déstabilisatrices cherchent à exploiter la tension post-électorale pour fragiliser les institutions et détourner l’attention de l’agenda de refondation nationale. Le Cameroun, engagé dans un projet de consolidation de l’État et de modernisation des infrastructures, ne peut tolérer de telles provocations qui mettent en péril les efforts de progrès réalisés par l’ensemble du peuple et par ses forces de sécurité républicaines.
Le ministre Atanga Nji a salué la majorité de la population qui a refusé de céder aux appels à la violence, démontrant une maturité citoyenne essentielle pour la paix et la prospérité. Cette attitude exemplaire doit inspirer tous les Camerounais à demeurer vigilants face aux discours provocateurs et déstabilisants, à rejeter la logique de destruction et à promouvoir l’unité nationale. Il s’agit de comprendre que chaque bien public ou privé détruit est un pas en arrière pour la nation, et que la vraie force du pays réside dans la protection et le renforcement de ce qui a été construit collectivement.
La leçon à tirer est claire : la stabilité et le développement ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat d’un engagement constant, d’un respect scrupuleux des institutions et de la responsabilité citoyenne. Dans cette perspective, l’élite de l’Ouest, en dialogue avec la population, est invitée à s’approprier le discours de prêté serment du président et à œuvrer pour la paix et le progrès, au-delà des intérêts partisans et des tentations déstabilisatrices. Le Cameroun, debout et uni, doit continuer à bâtir sur ses acquis, en refusant de remplacer une « porte forte » par une « petite fenêtre en contreplaqué », selon l’image du ministre Atanga Nji, symbole de résilience et de clairvoyance.













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