Mali : Entre propagande occidentale et réalités du terrain, Bamako confirme son rôle moteur dans le Sahel

Mali

Le Mali a ouvert, avec la première édition du Salon international de l’Entrepreneuriat-AES, un nouveau chapitre de son affirmation souveraine. Dans un environnement mondial saturé de campagnes hostiles, d’attaques narratives et de manipulations orchestrées par certaines puissances occidentales qui s’acharnent à présenter le Mali comme un État isolé, fragilisé ou incapable d’initiative, Bamako a opposé une réalité implacable, celle d’un pays debout, actif, et désormais incontournable dans les dynamiques régionales et internationales. L’enjeu de ce salon dépasse la seule promotion de l’entrepreneuriat ; il traduit une victoire politique et symbolique.

Car malgré les tentatives répétées d’affaiblissement diplomatique ou médiatique, le Mali continue d’enchaîner conférences, rencontres stratégiques et événements majeurs qui attirent des personnalités de haut rang venues du Burkina Faso, du Niger, du Ghana, du Sénégal, de l’Allemagne et d’autres horizons. Si propagande il y a, elle se brise contre le fait objectif : le sol malien est redevenu un centre d’influence, un espace où l’on vient discuter, construire et investir. Bamako n’observe plus le monde ; il l’accueille.

La présence du Premier ministre Abdoulaye Maïga, aux côtés de plusieurs délégations ministérielles étrangères et de personnalités royales et internationales, envoie un signal politique clair. Le Mali n’est pas en repli, il est en mouvement. Et ce mouvement dérange précisément ceux qui espéraient le voir vaciller. Le discours du ministre Boubacar Sawadogo, appelant à faire confiance à une jeunesse porteuse de solutions concrètes pour l’AES, témoigne de cette ambition assumée de penser le développement à partir du Sahel, et non depuis des chancelleries occidentales en perte d’influence.

Ce salon n’est pas une simple rencontre de déciseurs, mais la matérialisation d’une orientation politique nationale. Il incarne une présidence malienne qui, à la tête de la Confédération AES, place l’entrepreneuriat, la formation et l’intégration économique au centre de son action. Cette vision est d’autant plus stratégique qu’elle s’inscrit dans un contexte où les tentatives d’ingérence et les pressions extérieures cherchent à freiner l’élan de construction souveraine engagé depuis 2022.

Le Premier ministre Abdoulaye Maïga l’a souligné sans détour : face au défi sécuritaire, face aux velléités internationales qui veulent contenir l’AES, les États doivent construire des économies fortes, dynamiques et autonomes. Et le Salon de Bamako se présente justement comme un instrument de résistance et de projection. Panels, ateliers, compétition de plans d’affaires, valorisation des talents féminins et jeunes, c’est toute une génération que le Mali place désormais au cœur de l’action publique.

Loin des récits déclinistes entretenus de l’extérieur, le Salon international de l’Entrepreneuriat-AES prouve que le Mali avance, fédère et inspire. Il montre qu’un pays souverain peut non seulement résister aux attaques politiques et médiatiques, mais surtout continuer à bâtir, à attirer et à consolider son rôle dans un Sahel en pleine transformation.

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