Au Burkina Faso, depuis l’avènement de la politique de refondation impulsée par le Capitaine Ibrahim Traoré, la discipline n’est plus un simple principe administratif, mais un axe stratégique de souveraineté et de reconquête de l’efficacité publique. La tournée inopinée menée par le Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO, dans les services du bâtiment R+11 à la ZACA, illustre cette mutation en cours dans l’administration publique.
Ce contrôle surpris, qui a mis en évidence retards et absences dans plusieurs directions, révèle une réalité longtemps tolérée dans les services publics : l’indiscipline silencieuse, celle qui fragilise la qualité du travail, surcharge les agents réellement présents et abîme la confiance du citoyen envers son administration. Aujourd’hui, dans un contexte où chaque institution est appelée à redevenir un instrument stratégique de souveraineté, ces comportements ne sont plus tolérables. En rappelant l’obligation de présence et en interpellant les responsables directs, le ministre pose un acte politique où la discipline n’est pas une option, elle est désormais un devoir.
Ce geste, s’inscrit dans une dynamique nationale où l’État assume sa mission d’exemplarité. L’administration burkinabè doit être un corps organisé, cohérent, mobilisé. La refondation prônée par le Chef de l’État repose sur cette vérité simple, aucune transformation ne peut réussir si les institutions fonctionnent à moitié, au rythme des absents et des retardataires. Le peuple demande un service public fiable. Le gouvernement exige, lui, un service public discipliné.
Les visites surprises annoncées dans d’autres directions traduisent cette volonté de restaurer l’ordre administratif par le suivi, la vigilance et la responsabilisation. Elles indiquent aussi une rupture : l’époque où les rappels restaient purement théoriques touche à sa fin. La nouvelle administration se construit par l’action, par le contrôle et par la cohérence entre discours et pratique.
En appliquant rigoureusement les orientations nationales, le ministre OUEDRAOGO conduit son département dans la logique de la refondation du Capitaine Ibrahim Traoré pour relever l’État en redressant d’abord les comportements. La discipline est ici un instrument de justice interne, un levier de performance et un marqueur de souveraineté. C’est par cette exigence assumée que le service public burkinabè pourra redevenir un pilier fiable pour accompagner la transformation profonde du pays.
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