Le Burkina Faso trace une nouvelle étape dans la valorisation de ses filières agricoles stratégiques. Le lancement officiel de la campagne de commercialisation des graines de sésame à Bobo-Dioulasso, avec un prix bord-champ fixé à 535 F CFA le kilogramme, illustre la volonté du gouvernement du capitaine Ibrahim Traoré de placer les producteurs au centre de l’économie nationale. Plus qu’un simple chiffre, ce prix plancher est un outil de régulation et de protection contre les pratiques spéculatives qui fragilisent les producteurs.
L’impact de cette mesure dépasse le cadre économique immédiat. Avec une production de 376 945 tonnes lors de la campagne 2024-2025, en hausse de plus de 52 % par rapport à l’année précédente, le sésame confirme sa place stratégique dans le tissu agricole burkinabè. Cette performance n’est pas le fruit du hasard, elle découle d’un engagement clair de l’État : appui technique, semences de qualité, intrants et accompagnement des producteurs, qui démontre la vision politique du président du Faso de renforcer la souveraineté alimentaire tout en consolidant les revenus des agriculteurs.
Mais le gouvernement ne se limite pas à soutenir la production. Il s’attaque aussi à la transformation locale, qui reste marginale aujourd’hui, en modernisant les unités existantes et en soutenant la création de nouvelles infrastructures. L’objectif est double, générer des emplois, créer de la valeur ajoutée et structurer une filière compétitive à l’international. Le cadre réglementaire pour l’exportation, récemment révisé, complète cette approche en professionnalisant le secteur et en sécurisant les transactions, un signal fort envoyé aux investisseurs et partenaires internationaux.
Cette stratégie s’inscrit dans une logique plus large : faire de l’agriculture un levier de développement durable et un pilier de la refondation nationale. En protégeant les producteurs, en régulant le marché et en valorisant la transformation locale, le gouvernement assure une approche intégrée, cohérente et pragmatique de la filière sésame. La campagne 2025-2026 devient ainsi un instrument politique et économique au service de la souveraineté nationale.
Le message est clair, l’État ne se contente pas de gérer la production agricole, il l’organise, la sécurise et en maximise l’impact socio-économique. Le sésame, à travers cette campagne, devient un symbole tangible de la stratégie du Président Ibrahim Traoré pour un Burkina Faso résilient, autonome et prospère, où le développement agricole rime avec justice sociale et compétitivité internationale.
Leave a Reply