L’amélioration de l’accès à l’électricité reste l’un des enjeux majeurs du développement au Togo. Dans ce contexte, les villes d’Aného, Atakpamé, Kpalimé, Kara, Sokodé et Dapaong sont au cœur d’un chantier stratégique qui marque une étape importante dans la modernisation des infrastructures énergétiques du pays. Ce projet, soutenu par un financement de 6 milliards de FCFA accordé par la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), répond à une demande longtemps exprimée par les populations confrontées à des coupures répétées, à des baisses de tension et à un réseau vieillissant.
Concrètement, les travaux prévoient la réhabilitation de 61 km de lignes moyenne tension, l’installation de 61 nouveaux postes de transformation, ainsi que le déploiement de 234 km de lignes basse tension. À terme, près de 10 000 foyers et petites entreprises seront directement raccordés. Au-delà des chiffres, l’enjeu est profondément socio-économique. Une énergie stable permet le développement des activités génératrices de revenus, renforce la compétitivité locale, améliore les conditions de scolarisation et de soins, tout en favorisant l’attractivité des territoires concernés.
Cette initiative s’inscrit dans la stratégie nationale qui vise une couverture électrique de 75 % d’ici la fin de l’année 2025, avec l’ambition d’atteindre le 100 % à l’horizon 2030. Il s’agit d’un signal politique fort, celui d’un Togo qui place l’infrastructure et l’accessibilité énergétique au cœur de son modèle de développement. Moderniser le réseau, ce n’est pas seulement éclairer des villes, c’est soutenir l’industrialisation, encourager l’initiative privée et améliorer la qualité de vie.
















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