Dans un contexte de refondation politique, économique et sociale, le Burkina Faso amorce une nouvelle étape stratégique, celle de la mobilisation des compétences burkinabè pour asseoir durablement sa souveraineté. À travers l’initiative FASO ANDUBĒ, portée par la Présidence du Faso, L’État initie une nouvelle dynamique d’engagement citoyen, structurée et orientée vers un projet national de transformation. L’enjeu est clair, faire de chaque talent burkinabè, sur le territoire comme dans la diaspora, un acteur de la refondation.
FASO ANDUBĒ ne se limite pas à une simple plateforme de recensement. Elle incarne un levier stratégique de co-construction nationale. En valorisant les profils scientifiques, techniques et technologiques, l’État envoie un signal fort, la compétence burkinabè est désormais considérée comme une ressource stratégique de développement. Cette initiative repose sur une logique participative, où chaque citoyen est appelé à sortir du rôle de spectateur pour endosser celui de bâtisseur. L’inclusivité, intégrant aussi bien la diaspora que les forces vives de l’intérieur, traduit une volonté d’unité nationale, au-delà des frontières.
Dans cette phase de transition, FASO ANDUBĒ porte également un discours de rupture. Il ne s’agit plus de se tourner systématiquement vers des compétences extérieures pour penser ou exécuter le développement. Il s’agit de faire confiance au génie burkinabè. C’est une souveraineté repensée, élargie aux champs intellectuels, technologiques et humains. Cette démarche symbolise une reterritorialisation du savoir, pour construire un Burkina souverain, appuyer d’abord sur ses propres ressources humaines. Ce repositionnement stratégique renforce la capacité du pays à s’auto-déterminer, dans une perspective de long terme.
Cette nouvelle initiative présidentielle participe d’une stratégie plus large de nation branding, réhabilite le mérite, la compétence et l’excellence comme valeurs cardinales de l’action publique. Face à l’exode des cerveaux, elle propose une alternative, celle de transformer les talents en piliers du redressement national. C’est une manière forte de dire que le Burkina Faso n’est pas en manque de talents, mais en quête de dispositifs pour les activer. Ce vivier devient ainsi une marque de souveraineté et de résilience.
Le Burkina Faso pose, avec FASO ANDUBĒ, les fondements d’une souveraineté endogène, fondée sur l’intelligence collective. Ce n’est pas seulement une plateforme, c’est un appel solennel à l’engagement pour un futur à hauteur de nos compétences.















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