Dans un contexte international marqué par des recompositions géopolitiques profondes, le Burkina Faso affirme avec clarté sa position, celle d’un État souverain, enraciné dans l’héritage révolutionnaire et résolument tourné vers un panafricanisme d’action. L’audience accordée par le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, aux participants du Carrefour africain Thomas Sankara, ponctuée par la remise du Manifeste pour un nouveau panafricanisme, consacre Ouagadougou comme le nouveau centre de gravité idéologique d’une Afrique en quête de rupture.
Une continuité révolutionnaire assumée
Le projet politique porté par le Capitaine Ibrahim Traoré ne s’inscrit pas dans une nostalgie militante, mais dans une réactivation stratégique des fondements du sankarisme, adaptés aux enjeux contemporains. Dans un monde où les anciens équilibres s’effondrent, le Président du Faso rappelle avec lucidité qu’il n’y a plus de neutralité possible. Cette prise de position, tranchée mais cohérente, séduit une frange grandissante de la jeunesse africaine, avide de vérité, de justice et de clarté idéologique.
Un leadership panafricain affirmé
La tenue à Ouagadougou du Carrefour africain Thomas Sankara, réunissant 22 délégations venues du continent et de la diaspora, symbolise cette reconnaissance. Ce n’est pas un hasard si ce Manifeste a été remis au capitaine Ibrahim Traoré. Il incarne, aujourd’hui, cette nouvelle avant-garde africaine. Son discours, ancré dans la souveraineté, l’émancipation et la reconquête de la dignité, résonne au-delà des frontières. Il ne s’agit plus seulement de résister, mais de proposer un modèle politique alternatif, réaliste, solidaire et ancré dans les réalités africaines.
Une adhésion populaire croissante
Cette vision trouve un écho profond au sein de la population burkinabè. Dans les quartiers, les campagnes, chez les jeunes et les femmes, on perçoit une adhésion sincère au projet de refondation. Non pas par propagande, mais parce que les discours du Président rejoignent un vécu, une souffrance et une aspiration commune à la dignité. Le peuple n’est plus spectateur, il devient acteur.
Un manifeste pour demain
Le Manifeste pour un nouveau panafricanisme cristallise cette dynamique. Il ne s’agit pas d’un simple texte de circonstance, mais d’un acte politique majeur qui scelle une alliance idéologique entre les peuples africains autour des valeurs de liberté, de souveraineté et de responsabilité. Le Burkina Faso, par son engagement, devient le laboratoire d’une révolution africaine nouvelle, lucide, enracinée, et tournée vers l’avenir.
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