Le 13 octobre 2025, le Togo a commémoré la Journée mondiale de prévention des catastrophes, une occasion de mesurer les efforts déployés pour renforcer la résilience nationale face aux risques naturels et technologiques. Depuis sa création en 1989, cette journée internationale met l’accent sur l’anticipation des catastrophes et sur la promotion de pratiques de prévention, des enjeux cruciaux pour tout pays en quête de développement durable.
Dans un message relayé à l’occasion de cette commémoration, le ministre de la Sécurité, Calixte Batossie Madjoulba, a rappelé les principales mesures initiées par le gouvernement pour réduire l’impact des catastrophes. Parmi celles-ci figurent la mise en place d’un Système d’Alerte Précoce performant, l’élaboration d’une cartographie nationale des zones à risques, le renforcement des infrastructures hydrométéorologiques, et des campagnes continues de sensibilisation. Ces initiatives traduisent une approche proactive, visant à protéger les populations et à limiter les pertes humaines, économiques et sociales.
La création, en 2017, de l’Agence nationale de protection civile (ANPC) constitue un pilier essentiel de cette politique. Chargée de coordonner la prévention, la préparation et la réponse aux urgences, l’ANPC permet au Togo de mieux anticiper les crises et de réduire leurs effets sur les communautés et l’économie nationale. L’impact de cette réforme dépasse la seule sphère sécuritaire. En renforçant la résilience du pays, elle favorise un climat propice aux investissements, à l’agriculture et à la continuité des services publics, contribuant ainsi au développement socio-économique durable.
Le message du ministre Batossie Madjoulba est clair, la prévention est l’affaire de tous. Citoyens, institutions et acteurs économiques doivent s’engager pour bâtir un Togo capable de faire face aux aléas, limitant ainsi l’ampleur des catastrophes et soutenant la croissance nationale.
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