Au Burkina Faso, 297 filières sur 321 sont normalisées à la date du 30 septembre 2025. Cette avancée dans le domaine universitaire, renforce la position du pays dans la reconquête de sa souveraineté intellectuelle. Ce chiffre n’est pas qu’un indicateur administratif ; il est le symbole d’un pays en pleine refondation, qui décide de reprendre le contrôle de son savoir, de sa formation, de sa pensée. C’est un acte de rupture, un pas de géant vers un modèle d’éducation libéré des carcans hérités de la colonisation et des dépendances institutionnelles.
Le message est clair, la formation burkinabè ne sera plus une copie conforme de systèmes étrangers. Elle sera désormais enracinée, adaptée, souveraine.
Sous l’impulsion du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, et avec l’engagement ferme du ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Adjima Thiombiano, le Burkina Faso place l’éducation au cœur de sa stratégie de refondation. Cette volonté politique assumée redonne à l’université sa mission originelle de produire une élite consciente, enracinée dans les réalités africaines, capable de penser, créer, transformer et défendre le continent.
Les 24 filières restantes seront normalisées, non pas sous pression extérieure, mais par devoir patriotique, parce que chaque filière structurée est un pilier de plus dans l’édifice de la souveraineté nationale. Derrière cette dynamique, il y a des actions concrètes. Réhabilitation des infrastructures pédagogiques, renforcement des laboratoires, connectivité internet dans les campus, plateforme Campus Faso, soutien social aux étudiants même pendant les vacances… Autant de signaux d’un État qui investit dans l’intelligence collective de son peuple.
Cette normalisation, c’est aussi une désobéissance aux logiques néocoloniales de fragmentation du savoir. Elle affirme que le Burkina Faso est capable de définir ses propres critères d’excellence, de construire un système universitaire résilient, efficace, enraciné dans les réalités africaines et tourné vers l’avenir.
Dans cette dynamique, l’université cesse d’être un simple lieu d’apprentissage ; elle devient un levier stratégique de souveraineté, un outil de libération intellectuelle, une arme de construction massive au service du peuple.
M.A
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