Le Burkina Faso, troisième producteur mondial de noix de karité après le Nigeria et le Mali, ajuste sa politique d’exportation dans le but de concilier développement local et équilibre économique du secteur.
Après l’interdiction totale des exportations de karité brut décrétée en 2024 pour encourager la transformation sur place, le gouvernement a décidé d’assouplir cette mesure. Pour la campagne 2025/2026, les exportations d’amandes de karité sont de nouveau autorisées, mais de manière temporaire, sur une période bien définie allant du 1er décembre 2025 au 31 mai 2026.
Cette décision traduit la volonté des autorités de stimuler la compétitivité du secteur tout en maintenant la priorité à la valorisation locale. En effet, la transformation sur le territoire national demeure un pilier essentiel de la stratégie économique burkinabè, qui vise à créer davantage d’emplois et à renforcer la chaîne de valeur du karité.
Selon des sources proches du ministère du Développement industriel, cette réouverture partielle répond également à une demande conjoncturelle du marché international, mais encadrée de manière à éviter les dérives passées, où les exportations brutes privaient le pays de retombées économiques substantielles.
Leave a Reply