Dans un contexte mondial toujours marqué par la menace des maladies infectieuses émergentes, la Zambie fait un pas décisif vers une meilleure résilience sanitaire. Grâce à un partenariat stratégique avec l’AFRICOM (Commandement des États-Unis pour l’Afrique) et l’ambassade américaine à Lusaka, trois laboratoires mobiles de haute technologie ont été remis au ministère zambien de la Santé. Cette initiative concerne neuf pays d’Afrique australe, soulignant une volonté de réponse coordonnée face aux risques biologiques transfrontaliers.
Ce déploiement marque une évolution significative dans les capacités d’intervention rapide de la région. Pour le Dr Kennedy Lishimpi, secrétaire permanent au ministère zambien de la Santé, ces unités mobiles représentent un tournant stratégique. En facilitant l’identification rapide et la confirmation des agents pathogènes, elles permettent d’enrayer les épidémies avant qu’elles ne s’étendent, préservant ainsi des vies et des économies.
Le colonel Michael Cohen, représentant de l’AFRICOM, a salué cet effort comme un jalon majeur de la coopération multinationale. L’initiative illustre comment la diplomatie sanitaire peut s’aligner sur des objectifs de sécurité collective, dans une logique gagnant-gagnant.
Pour la Zambie, ce projet va bien au-delà de la santé publique, il s’inscrit dans une dynamique de développement durable. En renforçant sa capacité de réponse, le pays améliore son attractivité pour les investissements, stabilise ses systèmes de santé et accroît sa légitimité en tant que leader régional en matière de gestion de crise sanitaire.
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