En pleine montée des tensions à l’approche de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025, la libération de 18 militants du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), arrêtés entre août et septembre, met en lumière les fragilités démocratiques persistantes en Côte d’Ivoire. Accusés de « trouble à l’ordre public » et interpellés dans plusieurs localités du pays, dont Daloa, Bonoua ou encore Abidjan, ces militants viennent de passer plusieurs jours en détention à la brigade de recherche du Plateau.
La cérémonie organisée le 18 septembre au siège du PPA-CI à Abidjan a permis à la direction du parti, représentée par son président exécutif Sébastien Dano Djédjé, d’exprimer à la fois sa solidarité et sa condamnation ferme de ce qu’elle considère comme une répression politique ciblée. Dans un contexte où le fondateur du parti, Laurent Gbagbo, a été écarté de la course présidentielle par le Conseil constitutionnel, cette série d’arrestations vient renforcer les soupçons d’un climat politique verrouillé.
Sur le plan du développement national, ces tensions et restrictions des libertés politiques peuvent nuire à la stabilité institutionnelle et à la crédibilité du processus électoral. À long terme, l’image démocratique du pays pourrait être entachée, affectant à la fois l’investissement étranger et la cohésion sociale. Une démocratie apaisée, garante d’un débat politique ouvert, reste un socle indispensable au développement économique et social durable.
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