La réforme éducative récemment lancée par le gouvernement togolais marque un tournant décisif dans le développement du système éducatif national, en particulier dans le domaine des langues étrangères. À partir de la rentrée scolaire 2025-2026, l’anglais sera étendu aux classes de CM1 et CM2, avant de devenir une matière obligatoire dans l’ensemble des établissements préscolaires et primaires du pays. Cette initiative, qui fait suite à un programme pilote amorcé en 2023, reflète non seulement une réponse aux défis de la mondialisation, mais aussi un investissement stratégique dans l’avenir des jeunes Togolais.
L’ambition de cette réforme, portée par le ministère des Enseignements primaire et secondaire, s’inscrit dans une vision globale de l’éducation comme levier de développement. En introduisant l’anglais dès le primaire, le Togo place ses élèves sur la voie d’un bilinguisme fonctionnel, ouvrant ainsi des perspectives sur le marché international et renforçant la compétitivité du pays sur la scène mondiale. Une telle décision va bien au-delà d’une simple adaptation au monde moderne ; elle se présente comme un vecteur de transformation sociale, permettant aux jeunes générations de naviguer avec aisance dans un environnement globalisé et de s’épanouir dans des secteurs variés où la maîtrise des langues étrangères est une compétence clé.
Cette réforme va favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’élèves parfaitement armés pour saisir les opportunités économiques et professionnelles sur le plan international. Ensuite, elle consolidée la position du Togo comme un acteur clé de la coopération multilatérale, notamment au sein du Commonwealth, avec lequel le pays entretient des relations de plus en plus renforcées. Également, cette réforme est un puissant moteur pour la qualité de l’éducation, puisqu’elle s’inscrit dans le cadre plus large du Plan sectoriel de l’éducation, dont l’objectif est de garantir une école inclusive, équitable et de qualité pour tous.
Cette initiative un pari sur le futur qui bénéficie déjà du soutien de toutes les parties prenantes du secteur éducatif, et qui, sans aucun doute, va se traduire par des résultats tangibles dans les années à venir.
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