Côte d’ivoire : Saïd Penda face à la justice, une imposture médiatique dévoilée

Saïd Penda

L’affaire Saïd Penda, de son vrai nom Mbombo Penda Saidou, révèle les dérives dangereuses d’un journalisme dévoyé, devenu instrument de règlements de comptes personnels et de chantage numérique. Ce 18 juillet 2025, alors que l’opinion attendait une confrontation judiciaire décisive au tribunal d’Abidjan-Plateau, l’audience a finalement été renvoyée au 28 novembre 2025, à la demande du parquet. Un énième épisode dans ce qui ressemble de plus en plus à une stratégie de dilatation du temps judiciaire pour échapper à la vérité. Le report de l’audience au 28 novembre ne fait que prolonger une stratégie d’évitement, usée par un homme dont les méthodes ont largement dépassé les limites de la déontologie.

Sous couvert de « journalisme d’investigation », Saïd Penda a bâti sa réputation sur la calomnie, la diffamation et sur la manipulation commanditée. Ses attaques infondées contre EBOMAF, acteur économique panafricain reconnu, et contre son président Mahamadou Bonkoungou, s’inscrivent dans une logique perverse de discrédit. En se servant des réseaux sociaux comme caisse de résonance, il tente d’ériger le mensonge en vérité publique, travestissant la liberté d’expression en outil de manipulation.

Mais le plus grave, c’est l’atteinte profonde portée à l’image du journalisme africain, déjà fragilisé par les suspicions de corruption et les amalgames entretenus entre activisme, communication et presse. Saïd Penda, en multipliant les coups bas et les campagnes diffamatoires, nuit à l’éthique collective d’un métier essentiel au développement démocratique du continent.

Le combat mené par des hommes comme Patrice Kissi, communicant de conviction et plaignant dans ce dossier, est aussi celui d’un continent qui veut redonner sa dignité à la parole publique. Face à la désinformation, la justice doit trancher clairement, en protégeant la vérité et ceux qui la défendent.

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