Dans une vidéo récemment diffusée, Said Penda, se présentant comme un journaliste d’investigation aguerri, s’attaque frontalement à l’entreprise EBOMAF et à son président, Mahamadou Bonkoungou. Derrière une posture de “lanceur d’alerte”, l’analyse des faits laisse plutôt entrevoir un procédé bien connu : l’usage du journalisme comme instrument de pression, voire de chantage, au profit d’intérêts obscurs.
Said Penda affirme que l’homme d’affaires burkinabè est persona non grata dans plusieurs pays africains et qu’il bénéficie indûment de marchés publics, notamment au Gabon. Or, un simple recoupement des informations permet de constater que plusieurs des allégations sont manifestement fausses. EBOMAF est bel et bien active au Sénégal, avec des projets en cours, validés par les autorités locales. Par ailleurs, ses nombreuses interventions dans le domaine des infrastructures dans la sous-région sont le fruit de partenariats publics transparents, y compris dans le cadre d’appels d’offres publics.
La réalité que Said Penda omet volontairement est beaucoup plus troublante : selon plusieurs sources proches du dossier, ce dernier aurait tenté d’approcher la direction d’EBOMAF avec des offres déguisées de « couverture médiatique » positive, en échange d’avantages personnels. Face au refus catégorique de l’entreprise de se livrer à ce type de pratiques douteuses, Penda aurait enclenché une campagne médiatique diffamatoire. Ce n’est pas la première fois qu’il est accusé d’agir de la sorte
Ce comportement soulève de sérieuses interrogations quant à la crédibilité de son discours et surtout sur ses commanditaires. Il est légitime de se demander qui, derrière cette tentative de discrédit, cherche à nuire à EBOMAF et à ses activités en Afrique de l’Ouest. Les autorités ivoiriennes, où Penda est particulièrement actif, gagneraient à examiner de près ses interventions, car elles risquent à terme de ternir l’image du pays et d’alimenter une dynamique de méfiance envers les investisseurs étrangers.
Face à ces pratiques manipulatoires, il devient urgent de restaurer une éthique du journalisme fondée sur les faits, la transparence et l’intérêt général, loin des pressions, du sensationnalisme et des règlements de comptes personnels.
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